Un mois en Équateur : bilan et lieux incontournables
J’ai terminé mon voyage en Amérique latine en beauté par la découverte de l’Équateur. Ce pays est souvent mis de côté par les voyageurs, qui y préfèrent le Pérou. Pourtant, l’Équateur regorge de merveilles à découvrir. Je vous dresse le bilan et retrace l’itinéraire de ce voyage extraordinaire.
Informations générales
Un peu de géographie
L’Équateur est un pays d’Amérique du Sud situé entre la Colombie et le Pérou. L’Équateur fait la moitié de la superficie de la France, mais présente tout de même une diversité de paysages remarquable. Vous pourrez découvrir en un seul voyage : des plages paradisiaques, l’incroyable faune et flore de la jungle amazonienne, des volcans à la cime enneigée et des villes coloniales.
Monnaie et budget
La monnaie utilisée en Équateur est le dollar américain. Seuls les centimes restent dans l’ancienne monnaie. Il est donc très facile de s’y retrouver et de gérer son budget. En ce qui concerne les prix, l’Équateur est un pays pas cher. Je vous note les prix que je pays en tant que backpackeuse.
- Repas : 3 dollars
- Logement : 10 dollars
- Bus : entre 3 et 20 dollars
- Amazonie : 90 dollars par jour
- Activités : Mitad del Mundo 5 dollars, Cotopaxi 18 dollars, kayak à Quilotoa 3 dollars la demi-heure
Je précise que je faisais la plupart des activités sans agence.
En un mois de voyage en Équateur, j’ai dû dépenser 1200 euros, en comptant le séjour de 3 jours à 270 euros et les cadeaux que je ramenais vers la Belgique pour ma famille et mes amis.
La langue
La langue officielle est l’espagnol. Je n’ai rencontré que très peu d’Équatoriens qui parlent anglais, mais il est quand même possible de se débrouiller. Si tu veux partir en Équateur, mais que tu ne parles qu’anglais ou français, je te conseille cet article :
À lire : « Partir en Amérique latine sans parler espagnol, c’est possible ? »
Quand partir ?
L’Équateur reste une destination peu touristique, et c’est super agréable de ne pas être noyé dans les foules pendant les visites. La meilleure période pour partir est de juillet à octobre pour avoir la chance de voir les baleines et les raies manta sur la côte.
Traverser la frontière Équateur – Colombie
Je vous ai écrit un article complet, pratique et bref pour vous expliquer comment j’ai traversé à pieds la frontière entre la Colombie et l’Équateur. Ce n’était au final pas bien compliqué, et ce n’était pas dangereux.
À lire : «Passer la frontière terrestre Colombie – Équateur »
Quelques spécificités sur le pays
Ce qui m’a le plus marqué en Équateur, c’est la place des populations indigènes. Ceux-ci sont partout dans les villes, et ils s’affirment. Sur le mois où j’étais là, j’ai pu voir deux défilés où les indigènes se rassemblaient pour parader dans leurs costumes traditionnels.
Une autre chose que j’ai beaucoup apprécié en Équateur, c’est la sympathie des locaux. J’avais entendu dire que les Équatoriens étaient timides. Pourtant, je les trouvais au contraire ouverts et chaleureux. J’ai pu discuté de beaucoup de sujets avec eux, il n’y a pas grand-chose de tabou. Ils m’expliquaient avec plaisir les enjeux politiques et les causes de la révolution d’octobre.
Est-ce que l’Équateur est une destination dangereuse ?
C’est la destination où je me sentais le plus en sécurité en Amérique latine. Je ne me suis jamais sentie en danger. En revanche, j’ai entendu plusieurs histoires de backpackeurs qui s’étaient faits voler dans le bus. Gardez toujours un œil sur vos affaires.
Les transports en Équateur
Pour aller d’une ville à une autre, je me déplaçais exclusivement en bus. Le pays est petit et il n’est donc pas nécessaire de prendre l’avion. Il me semble qu’il existe un train, mais il ne traverse évidemment pas tout le pays. Les bus sont confortables et pas chers.
Les lieux incontournables à découvrir en un mois en Équateur
Quito
Je suis restée 4 jours à Quito, je m’y sentais bien. J’adore les habitants qui sont adorables, curieux et qui adorent papoter. Les rues sont animées, mais je m’y sens en sécurité. Je m’y promène seule, je découvre des petits restos sympas, je rentre dans les boutiques, je flâne dans la ville. C’est une ville coloniale, mais les peuples indigènes sont bien présents.
À faire à Quito :
- La Mitad del Mundo,
- El Teleferico,
- Le tour guidé de l’auberge de jeunesse Secret Garden
Mon conseil : à moins d’avoir la flemme ou d’être vraiment pressé, je vous déconseille les tours organisés. Pour aller à la Mitad del Mundo en tour organisé, il fallait compter 20 dollars, contre 4 dollars entrée comprise si vous y aller par vous-mêmes en bus.
À lire : « Comment aller à la Mitad del Mundo par ses propres moyens ? »
Où loger ?
Secret Garden : je suis retournée plusieurs fois à Quito, et j’allais toujours dans cette même auberge de jeunesse. Le personnel était génial (j’ai même eu des ristournes et des repas gratuits à la fin car ils me connaissaient). Le rooftop est incroyable : l’ambiance y est top et il y a un hamac pour admirer la vue sur la ville.
Je payais 10 dollars la nuit en dortoir.
Où manger ?
Buen Pollo Carmita : Si vous voulez manger dans un petit restaurant local, je vous conseille celui-ci, juste en bas de la rue du Secret Garden. Je mangeais toujours pour moins de 3 dollars (soupe, repas et boisson). Le gérant était toujours aux petits soins et il m’a donné de bons conseils pour visiter la ville.
Cotopaxi
Le trek sur le volcan Cotopaxi est incroyable. Je suis montée à 5000m d’altitude, ça fait haut ! La montée était assez facile, même si je devais souvent m’arrêter pour prendre le temps de respirer. Je suis montée jusqu’au glacier, c’était le premier que je voyais de ma vie. J’étais émerveillée.
À lire : « Bon plan pour l’ascension de Cotopaxi »
Quilotoa
Quilotoa est un volcan dont le cratère est rempli d’eau. Il y a de nombreuses randonnées à faire ici, des faciles (1h30), mais aussi des bien plus longues et difficiles (3 jours). Peu importe l’option que vous choisissez, ce volcan doit absolument figurer sur votre liste de destinations.
Mindo
Je n’ai passé que deux jours à Mindo, et j’ai enchaîné les activités : tyrolienne, tarabita, cascades et ferme à papillons. J’ai beaucoup aimé l’endroit, qui me faisait penser à Minca en Colombie. Cependant, je m’y sentais un peu seule. Hors saison, les voyageurs étaient (très) rares.
À lire : « Mindo : entre papillons et sports extrêmes »
Puerto Lopez
Je n’ai pas aimé mon séjour à Puerto Lopez, mais je le laisse dans cette liste d’incontournables, parce que je pense que j’y étais simplement à la mauvaise saison. Si vous y allez de juillet à octobre, je pense que vous allez adorer. Vous pourrez voir des baleines, des fous à pattes bleues, ou même nager avec raies manta. Cependant, hors saison, il n’y a rien à faire et il n’y a personne. Je déconseille.
Banos
Après Mindo et Puerto Lopez, j’en avais ras-le-bol de la solitude. Je voulais voir du monde, me faire des amis et m’amuser. J’ai donc rejoint une amie de voyage rencontrée à Quito, qui était à Banos. Ce fut une excellente décision, car j’y ai trouvé tout ce que je cherchais : de la nature, de l’animation, des backpackers, un chouette hostel, des eaux thermales et des sports extrêmes (rafting, tyrolienne, descente en rappel, etc.)
À lire : «Banos : eaux thermales, cascades et sports extrêmes »
Amazonie, réserve Yasuni
Ma dernière destination, et pas des moindres : l’Amazonie. Je pense que cette expérience restera ancrée en moi à tout jamais. À chaque fois que je devrais faire des choix liés à l’écologie, j’aurais les images de ces singes, de ces dauphins et de cette flore incroyable. Voir la beauté du monde me donne envie de le protéger.
À lire : « Je fais l’aventurière en Amazonie – découverte de la réserve du Yasuni »
Ce fut la destination idéale pour conclure ce séjour en Amérique latine. J’espère y retourner, et cette fois pendant la bonne saison pour voir les baleines. Ce pays est merveilleux, et si vous hésitiez à l’ajouter à votre liste de destinations en Amérique du Sud, n’hésitez plus!