backpackeuse sac à dos

Qu’est-ce qu’un backpacker ? Clichés vs Réalité

Je me suis rendu compte que le nom de mon blog n’était pas clair et limpide pour tout le monde. The Belgian Backpacker, ça signifie quoi au juste ? Que se cache-t-il derrière ce mot que j’ai choisi pour définir mon identité dans le monde du blogging ?

 

La définition classique du backpacker

Le mot backpacker vient de l’anglais et signifie littéralement « porteur de sac à dos« . Autrement dit, un backpacker est un routard, un bourlingueur, une drôle de personne qui a décidé de partir à la découverte du monde en se trimballant sa maison sur le dos.

Tout ce qui ne rentre pas dans la définition ci-dessus sont des « clichés » ou « stéréotypes » des backpackers. En réalité, si tu parcours le monde en sac à dos, tu es un backpacker. Il y a donc autant de façons d’être un backpacker qu’il y a de backpackers. Ce que je vais vous raconter dans la suite de cet article est ma propre définition, celle qui vient de mon coeur.

 

L’image faussée du backpacker

Dans l’imaginaire collectif, le backpacker est un hippie qui ne se lave pas bien souvent. Il est marginal, ne veut pas s’habiller comme tout le monde et fume des joints. Super.

Récemment, la réputation du backpacker s’est encore dégradée. Pour être honnête, je ne savais même pas qu’on était si mal vus avant de vouloir écrire cet article. Je cherchais à lire d’autres expériences sur le net pour que cet article soit le plus complet possible, et je suis tombée sur une vingtaine d’articles dénigrant ce mode de voyage. Selon la presse, les backpackers sont détestés parce qu’ils sont égoïstes, pauvres, radins, profiteurs, et j’en passe des meilleurs. Waouh.

Je ne sais pas si j’ai voyagé cinq mois dans un monde parallèle, mais les backpackers que j’ai rencontrés n’étaient rien de tout ça. Évidemment, j’ai rencontré quelques personnes malpolies, mais pour tout vous dire, bien moins que ce que j’en rencontre en Belgique.

À lire : 5 astuces pour faire des rencontres en auberges de jeunesse

 

Ma propre définition du backpacker

Je vais maintenant vous donner ma définition personnelle du backpacker. Celle que j’ai élaborée non seulement en fonction de ma propre expérience, mais aussi en fonction des backpackers que j’ai rencontrés sur mon chemin.

 

Une envie d’aventures

Si tant de voyageurs partent en sac à dos, c’est parce qu’ils ont soif d’aventures. Nous vivons à une époque où nous avons tout le confort matériel rêvé, et pourtant, nous sommes beaucoup à nous sentir vides à l’intérieur. Nous ne vivons des choses extraordinaires que par procuration (Instragram, les séries, les publicités…) Nous n’avons pas de challenges à relever, nous ne vivons rien d’extraordinaire. Pour la plupart, la vie se résume à aller à l’école ou au travail en attendant le week-end ou les vacances.

Le voyage procure des frissons dans le dos, des gargouillis dans le ventre et des boums boums dans le coeur. Avant de prendre l’avion, je me sens tellement vivante. J’aime m’imaginer les personnes que je vais rencontrer, les lieux que je vais voir et les expériences que je vais vivre. J’aime me sentir émerveillée par ce que la vie a à m’offrir, j’aime la magie du voyage.

Et vous savez quoi ? J’aime aussi les épreuves du voyage. Parce qu’il ne faut pas s’imaginer que tout est toujours tout rose quand on est sur la route. Surtout quand on entreprend un voyage en sac à dos. J’ai vécu des galères, des moments de doute et j’en vivrai encore. Et ce n’est pas grave, j’adore ça aussi car ça me permet d’en apprendre plus sur moi-même.

 

Un retour aux sources

Les backpackers cherchent aussi à revenir à un mode de voyage plus simple et plus authentique. Moins confortable. On cherche à se détacher du matériel : on laisse notre énorme garde-robe chez nous et on n’emporte que quelques vêtements. Je vous rassure, ces vêtements, on les lave ! Vous savez, les machines à laver ne sont pas exclusivement belges et françaises. Et au pire, les éviers et le savon de Marseille, ça marche très bien aussi pour laver des vêtements sales. C’est vrai, il y a des situations où on est plus dégueus que d’habitude : si on va faire une randonnée de plusieurs jours, on ne sentira pas la rose. Mais ne vous inquiétez pas, quand on revient à la civilisation, on prend une douche.

 

Nous ne cherchons pas le luxe non plus, c’est certainement de là que vient notre réputation de « radin ». Nous pouvons dormir en Couchsurfing chez des inconnus gratuitement ou nous préférerons aller en auberge de jeunesse. Mais ce n’est pas uniquement une question d’argent. Ces hébergements favorisent les échanges.

 

De l’échappatoire à la création de projets

Le voyage est alors vu comme une échappatoire à cette vie qui ne nous correspond plus, qui ne nous apprend pas assez. Nous avons besoin de sortir de notre zone de confort, de nous affranchir de nos limites. Et contrairement à ce que disent les médias, cette liberté qu’on se donne n’est pas égoïste. La plupart des personnes qui partent en sac à dos reviennent dans leur pays avec une autre vision du monde et des projets pour l’améliorer.

Je pense à cette fille qui souhaite faire un tour d’Europe pour enseigner le yoga, la méditation et la bienveillance aux enfants. Je pense à Mom, I’m fine qui veut construire une école en plastique recyclé. Je pense à cette fille Go Find Yourself qui a créé un programme de développement personnel suite à un voyage en Amérique latine. Il y a aussi ce garçon qui veut promouvoir les marques de vêtements Vegan ou à ce couple qui veut travailler dans la permaculture. Plus j’y pense, et plus je vois toutes ces personnes qui ont croisé ma route et qui mettent en place de merveilleux projets. Et le mieux dans tout ça : ces personnes ne jugent pas. Elles encouragent les autres à faire de leur mieux et à elles aussi réaliser de belles choses !

 

En résumé

Selon mon expérience, un backpacker est une personne qui a besoin d’une échappatoire à sa vie actuelle, qui a besoin de respirer et de voir autre chose, de vivre autre chose. Cette personne décide alors de se dépouiller de ce qu’elle a pour partir à l’aventure. À travers les expériences vécues et les personnes rencontrées, le backpacker reviendra plus fort, plus bienveillant. Il aura des projets plein la tête et cherchera à améliorer le monde grâce à son expérience.

 

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11 commentaires

  • Gian-Luca

    Un très bel article qui me permet de découvrir d’autres facettes de ta personnalité et de tes projets. Je t’aime ma chérie. Ton papa

  • Di Paolo

    Comme quoi ça vaut la peine de mettre les points sur les i. Super ton article ?

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      Merci pour cet article et pour ton état d’esprit ????????

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    • Nas

      Mince, sur mon message précédent une émoticônes s’est transformée en points d’interrogation, c’était un smiley.
      Et j’en profite pour rajouter que quand j’étais plus jeune, je suis parti en Afrique de l’ouest avec un sac sur le dos, et ça restera certainement un des meilleurs souvenir de ma vie !

  • Myriam Schuerch

    Un très bon article qui a le mérite de remettre les idées s reçues à leur place. Merci

  • Hugues

    J’ai longtemps voyagé en mode route, c’est une quête…… J’étais gentleman parfois clochard, parfois manchard parfois artisan….. Backpacker est un tout ! À présent je suis artisan-artiste itinérant (Forgeron) La route est une addiction….. Mon Backpacking ce n’est pas que 5 mois….. Mais 10 ans ….

  • Anna Wodka

    Un joli petit résumé de ce que nous sommes.

    Les clichés nous collent à la peau comme nos tee-shirts pendant la saison des pluies en Asie. ????

    Quant aux projets, c’est une réalité. Je suis revenue avec un recueil de poésie et de photographies entre les mains.

    Partir avec presque rien, revenir avec un peu plus de soi-même.

    Je nous souhaite encore plein de belles aventures. ????

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