• S’installer dans le sud de la France | Expérience et conseils d’une petite Belge partie s’installer à Montpellier

    Eh non, ce n’est pas Océane qui vous partage un petit bout de son histoire aujourd’hui. Je m’appelle Charlotte et, comme Océane, je suis belge et j’ai toujours été passionnée de voyages, d’aventures et de découvertes. À 16 ans, je savais que je ferais des études de tourisme et qu’un jour j’irais vivre sous le soleil. À l’aube de mes 35 ans, mon rêve s’est réalisé : m’installer dans le sud de la France ! Et après 2 ans d’expérience au bord de la Méditerranée, je peux vous dire que c’est la meilleure chose qui me soit arrivée (hormis mon mariage et mes enfants naturellement). S’installer dans le sud de la France, je sais que beaucoup de Belges y pensent mais peu osent sauter le pas. On entend tellement de clichés sur les sudistes… C’est pourquoi j’ai eu envie de proposer cet article à Océane. Je désire vous partager mon expérience personnelle et positive. Si la mer, le soleil, le chant des cigales et la douceur de vivre vous font les yeux doux, foncez !

    Pourquoi avoir envie de déménager ?

    Comme je vous le disais, j’ai toujours aimé voyager. J’ai eu la chance de partir en Croatie, à la Réunion, en Égypte, en Thaïlande… Au retour d’un voyage en Turquie, je l’ai annoncé à mes parents : je ferai des études de tourisme ! Je rêvais de parcourir le monde. Peut-être parce que j’ai la bougeotte et que j’aime découvrir d’autres cultures, j’ai toujours eu envie de vivre ailleurs qu’en Belgique. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas l’expliquer.

    J’ai rencontré mon mari sur mon lieu de travail. Nous travaillions alors tous les deux pour un grand tour opérateur spécialisé sur l’Asie. Dès notre premier rendez-vous, nous avons parlé de voyages et du fait que nous aimerions tous les deux partir vivre à l’étranger. Puis finalement, on s’est marié, on a eu les enfants, on a acheté une maison en Belgique et on ne l’a pas fait (peut-être un peu à cause de moi qui avais finalement trop peur de tout quitter).

    Après la naissance de notre deuxième enfant, l’envie de partir est revenue, plus forte que jamais. On n’en pouvait plus des travaux de rénovation interminables et de la fameuse routine « métro, boulot, dodo ». On s’est décidé à vendre la maison et à vivre notre rêve. Les enfants étaient encore petits et nous n’étions pas trop vieux, c’était le moment idéal !

    Pourquoi choisir le sud de la France ?

    Si on l’avait fait plus tôt, plus jeunes, je pense que nous serions partis vivre en Thaïlande. Nous sommes amoureux de ce pays. Mais nous avions déjà 2 enfants dont Achille en âge d’aller à l’école. Par facilité pour la langue et pour ne pas briser le cœur de toute la famille, nous sommes restés prudents. Le sud de la France nous est apparu comme une évidence : on y est rapidement en train ou en avion depuis la Belgique, on y parle notre langue, on peut y trouver facilement du travail, on y mange bien et, surtout, il y fait bon vivre ! Au printemps 2017, nous étions sûrs de nous : nous déménagions dans le sud de la France. Le tout était de savoir où exactement…

    Où s’installer dans le sud de la France ?

    Nous voulions un endroit où les enfants se sentent bien, au calme et à la fois non loin d’une grande ville pour les études, les sorties et les facilités. Un endroit idéal où nous nous installerions pour de bon et où les enfants pourraient s’épanouir et se faire de nouveaux amis. Nous ne voulions pas nous tromper et déménager une nouvelle fois après notre arrivée. En résumé, on voulait être sûr de notre coup !

    Avec mon mari, nous avons donc planifié des week-ends « découverte » dans plusieurs régions du Sud jusqu’à ce que l’on ait un coup de cœur. Après plusieurs escapades à Aix-en-Provence, Nîmes et Avignon, nous sommes tombés sous le charme de Montpellier et ses alentours. Tout, absolument tout, nous plaisait : le côté très cosmopolite de la ville, le charme de ses ruelles, la beauté des villages voisins, la proximité de la mer et de la montagne, les paysages à couper le souffle, etc. Nous sommes rentrés avec des étoiles plein les yeux et, quelques jours plus tard, nous avons mis la maison en vente.

    Avec le recul, je pense que c’était une excellente manière de faire. S’il y a bien un conseil que je puisse vous donner si vous désirez vous installer dans le sud de la France, c’est de prendre le temps de bien faire les choses. Ce n’est pas très loin de la Belgique donc prévoyez plusieurs allers-retours pour visiter différentes régions. Prenez le temps de discuter avec les habitants et parlez de votre projet. Personnellement, nous avons rencontré des personnes formidables avec qui nous sommes restés en contact et qui nous ont même aidés par la suite pour trouver un logement, du travail, etc.

    Comment organiser son déménagement de la Belgique au sud de la France ?

    À moins d’avoir un projet professionnel concret (reprendre un établissement par exemple), mieux vaut procéder par ordre et méthode.

    Première étape : vendre la maison et trouver du travail en France

    En Belgique, nous étions propriétaires. La première étape a donc été de vendre la maison. Ça a été tellement rapide dans notre cas que nous avons repris une location en attendant de déménager. Ensuite, on s’est dit qu’il fallait qu’au moins un de nous deux ait du travail sur place pour partir. Mon mari a été le premier à trouver. En mai 2019, il signait son premier contrat de travail français pour un poste qui démarrerait le 16 septembre 2019 à Frontignan.

    Seconde étape : trouver un logement en France

    Nous avons essayé de trouver un logement depuis la Belgique mais honnêtement, ce n’est pas simple. En France, si vous n’avez pas un CDI depuis au moins 6 mois, oubliez les agences immobilières. Elles ne voudront même pas ouvrir un dossier. Et puis, comment visiter les maisons et les appartements sans être sur place ? Nous avons donc opté pour un gîte meublé les premiers mois. C’est une très bonne solution lorsque l’on débarque dans le Sud. C’est assez courant.

    Mon mari est parti seul en septembre et, une fois sur place, il avait 2 mois pour nous dégoter une habitation. En novembre, je débarquais avec les enfants. Tout s’est bien terminé, nous avons trouvé une magnifique maison à louer via un célèbre site de vente de seconde main et toute la famille s’y est installée définitivement le 4 novembre 2019.

    Dernière ligne droite : organiser son déménagement avec une société professionnelle

    Pour déménager nos affaires depuis la Belgique, nous avons fait appel à une société de déménagement européenne professionnelle. Pour un déménagement depuis la Belgique jusque dans le sud de la France, comptez environ 1 000 euros par camion (20 m³).

    Je ne dis pas que notre manière de faire a été la meilleure, loin de là. Mais, par contre, je peux vous dire que tout s’est très bien passé et que nous connaissons d’autres couples qui ont fait comme nous (l’un part avant et trouve un logement sur place) pour qui tout s’est également très bien passé.

    Quelles sont les démarches administratives pour s’installer en France ?

    C’est la partie la moins joyeuse du projet : la paperasse !

    Les démarches quand on quitte la Belgique

    Avant de quitter la Belgique, et au plus tard la veille de votre départ, vous devez vous rendre à la maison communale pour signaler votre déménagement à l’étranger. L’administration communale vous délivre alors un avis de radiation des registres de la population. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à consulter le site officiel du royaume de Belgique.

    Vous devez également prévenir le service des impôts afin qu’ils clôturent votre dossier en Belgique.

    Les démarches quand on arrive en France

    Lorsque vous arrivez en France, il y a plusieurs choses à faire :

    • Vous devez vous enregistrer en tant que résident français auprès du Consulat général de Belgique à Marseille. L’inscription s’effectue en ligne depuis le site officiel de l’Ambassade et Consulats de Belgique en France ;
    • Vous devez également contacter le service des impôts dont dépend votre lieu de résidence afin de vous y inscrire pour pouvoir déclarer vos impôts en France ;
    • Si vous êtes venus avec votre véhicule belge, vous devrez faire le nécessaire pour le faire immatriculer en France. Pour cela, je vous conseille de faire appel à une société professionnelle qui se chargera des démarches. Personnellement, nous avons choisi les services de PointRelaisCarteGrise.fr et nous en étions très satisfaits.Comptez 70 euros de frais de dossier + la taxe de mise en circulation en France (cela dépend du véhicule) ;
    • Si vous avez des enfants, vous devez ouvrir un dossier d’inscription auprès de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) afin de bénéficier de vos droits aux allocations familiales en France.

    Bien évidemment, chaque situation est différente. Pour vous aider dans vos démarches et afin de ne rien oublier, le Consulat général de Belgique à Marseille vient de mettre à jour son guide d’installation dans le sud de la France. Je vous conseille vivement de le lire !

    Mon bilan après 2 ans

    Je n’ai qu’une chose à dire : je n‘ai aucun regret si ce n’est de ne pas l’avoir fait plus tôt ! Malgré tout, je suis ravie que l’on ait pris le temps de bien faire les choses. Entre la décision de partir et le déménagement, plus de 2 ans se sont écoulés mais, au moins, tout s’est passé correctement et sans stress.

    Ne pas tenir compte des a priori

    On nous avait mis en garde sur le tempérament des sudistes et sur le soi-disant mauvais accueil réservé aux étrangers. Jusqu’à présent, nous n’avons rien remarqué de tout cela, bien au contraire. L’accueil des gens dépend avant tout de la façon dont vous vous comportez. Il est vrai que je suis souriante et que je ne suis pas vraiment timide. Ça m’a certainement aidé. Quand nous sommes arrivés dans notre village, je saluais tout le monde dans la rue. J’allais tous les matins chez le boulanger. J’allais à la supérette du coin le plus souvent possible. Il faut être avenant. Si vous n’allez pas vers les gens, ils ne viendront pas vers vous. Mais ça, c’est partout pareil. On ne peut pas dire que ce soit typique du Sud.

    À faire avec de jeunes enfants

    Le fait d’avoir des enfants nous a permis de rencontrer pas mal de monde via l’école et les activités extrascolaires. Nous nous sommes réellement fait de bons amis parmi les parents des copains/copines de nos enfants. Et en parlant des enfants, ils se sont très bien adaptés. Ils s’adaptent d’ailleurs bien plus vite que nous !

    Découvrir une nouvelle vie

    Et puis que dire de la douceur de vivre du Sud ? Ce n’est pas un cliché ! Je vous assure que les sudistes sont vraiment « cools et détendus ». Ce qui m’impressionne ici, c’est l’imprévu. On part au marché le dimanche à 11 h pour acheter une salade et on rentre à 18 h car un voisin nous invite à prendre un apéro qui s’éternise. Je ne compte plus les fois où l’on s’est retrouvé à passer un moment inoubliable alors que rien n’était prévu. On vit dehors, les enfants courent et crient dans les ruelles… C’est le Sud !

    Mon bilan après 2 ans est donc plus que positif ! J’encourage vivement toutes les personnes qui veulent déménager à l’étranger, seules ou en famille, à le faire. C’est une expérience formidable et c’est un luxe de pouvoir vivre là où nous le voulions. Nous en sommes bien conscients.

    Je tiens à remercier Océane d’avoir accueilli mon article sur son blog. Il me tenait à cœur de partager mon expérience et j’espère qu’il aidera plus d’un « belgian backpacker » à croire en ses rêves et à les réaliser. Je vous invite grandement à lire les articles d’Océane. Ses récits de voyage sont passionnants et impressionnants !

  • eglise reading between the lines

    Église Reading Between The Lines : un endroit insolite en Belgique

    Aujourd’hui, je vous emmène dans un lieu quelque peu insolite à Looz dans la province flamande du Limbourg : l’église Reading Between The Lines. Sa particularité ? Selon l’angle de vue, l’église semble disparaître dans le paysage. Elle devient transparente, tel un mirage en pleine campagne, au milieu des vergers. Conçue par le duo d’architectes Gijs Van Vaerenbergh, cette œuvre d’art atypique vaut le coup d’œil. Prêt pour une escapade mystique à Borgloon ?

  • photo quito

    Quito : le guide complet pour votre voyage

    Après avoir traversé la frontière Colombie-Équateur, je me suis directement rendue dans la capitale du pays : Quito. Je voulais y rester un ou deux jours, avant de continuer mon itinéraire dans les Andes, où je souhaitais absolument voir les volcans Quilotoa et Cotopaxi. Je suis finalement restée dans cette merveilleuse ville plus d’une semaine. Charmée par sa diversité culturelle, ses montagnes et ses monuments coloniaux, j’ai pris mon temps pour ressentir et m’imprégner de l’ambiance de la capitale équatorienne. Alors, si tu souhaites visiter Quito et que tu te demandes quoi faire, t’es au bon endroit !

    Je t’ai répertorié quelques informations pratiques (climat, transports, budget), les lieux incontournables à voir, les meilleurs logements sur place et les excursions à proximité. Allez, je t’embarque ! On va monter sur les toits du centre historique, manger des empanadas et tenter de tenir en équilibre sur la ligne de la latitude 0 !

    Carte de Quito

    Avant toute chose, je vous ai fait une carte de Quito pour que vous puissiez situer approximativement les lieux importants que je vais mentionner dans la suite de cet article. Comme vous pouvez le voir, l’aéroport, el téléfériQo et la Mitad del Mundo sont assez loin du centre historique.

    Pour rappel, la capitale équatorienne se situe à la latitude 0, qui sépare le monde en deux entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud. Si vous êtes à Quito, n’hésitez pas à aller voir la célèbre ligne, qui s’appelle la Mitad del Mundo (la moitié du monde).

    carte quito equateur

    Le climat à Quito

    À Quito, les températures sont agréables et fluctuent entre 10 et 20 degrés tout au long de l’année. En revanche, il pleut pas mal, en général dans l’après-midi. Je vous conseille donc de prévoir vos treks le matin et de visiter des musées (ou de boire un verre :p) après 15 h.

    De plus, la ville est en altitude (2850 m), ça fait haut ! Prenez avec vous une veste et des chaussures fermées, elles vous seront bien utiles tout au long de votre séjour en Équateur.

    Se rendre au centre historique depuis l'aéroport internation Mariscal Sucre

    La façon la plus facile de se rendre de l’aéroport Mariscal Sucre au centre historique de Quito est de prendre un bus vert à 2 dollars. Il va de l’aéroport de Quito à la station de bus de Rio Coca, où vous pourrez prendre une correspondance avec un bus métropolitain qui vous conduira dans le centre historique de la ville. Les bus roulent de 5h30 à 22h.

    Bien que moins confortable que le taxi, cette option vous fera économiser 23 dollars américains ! Ça vaut la peine, non ?

    Où loger à Quito ?

    En ce qui concerne les logements, je privilégie les auberges de jeunesse, parce que ça me permet de faire des rencontres. Mais si possible, pas les auberges trop miteuses… J’essaie de trouver un juste milieu entre prix bon marché et un certain confort (la douche chaude, la base).

    À Quito, j’ai trouvé l’auberge de jeunesse parfaite selon moi : Secret Garden. Elle se situe à une dizaine de minutes à pied du centre historique, possède des dortoirs confortables, organise des activités sympas pour faire des rencontres et propose de bons repas pas chers. En plus, le personnel est vraiment cool ! Le petit plus ? Il y a un rooftop avec un bar, un hamac et une vue imprenable sur la ville.

    Auberge de jeunesse : Secret Garden, 10 dollars la nuit en dortoir

    D’autres voyageurs m’ont conseillé quelques autres hôtels et auberges de jeunesse :

    • Le Quito Terrace, avec jardin sur le toit, cuisine, petit déj inclus, café à volonté, ordinateur et imprimante à disposition, grand dortoir propre à seulement 9 dollars/nuit.
    • Masaya Hostel tenu par des propriétaires français, avec un magnifique jardin intérieur et une ambiance cosy. J’en ai beaucouuuup entendu parler pendant mon séjour en Équateur. Les tarifs des dortoirs commencent à 9 euros/nuit.
    • L’hôtel Antinéa, niché dans une superbe petite rue arborée de la Mariscal avec jardins et patios fleuris. L’hôtel propose de grandes chambres avec terrasses. Le top si vous êtes à la recherche d’un peu de confort ! Comptez 40 euros/nuit pour une chambre double.

    Les spécialités locales à goûter absolument !

    • le ceviche (soupe de poisson marinée dans du citron) ;
    • les empanadas de queso ;
    • le patacon (banane grillée en rondelles) ;
    • le pan de yuca (le pain de manioc) ;
    • du fromage dans du chocolat chaud (c’est dégueu, mais c’est une spécialité) ;
    • un jus de fruits frais ;
    • la espumilla (dessert traditionnel à base d’œufs, de sucre et de fruits), la saveur traditionnelle est la guayaba ;
    • et puis tout ce que vous ne connaissez pas encore !
    fromage chocolat chaud équateur

    Comment se déplacer à Quito ?

    Le bus : vous rencontrerez peu de voyageurs qui traversent Quito en bus. Ce n’est pas le moyen de transport le plus commode. Les arrêts sont parfois difficiles à trouver et les bus sont bondés. Mais ils ne sont vraiment pas chers et vous permettront d’économiser pas mal d’argent, surtout si vous voyagez avec un budget serré. En plus, il s’agit d’une très bonne occasion de rencontrer des locaux, que ce soit pour leur demander des informations sur le trajet ou simplement discuter de tout et de rien avec eux.

    Le taxi : je vous conseille de toujours prendre des taxis officiels ou des Ubers pour vous déplacer dans Quito. Même si le taxi revient plus cher que le bus, il permet de gagner du temps et de vous rendre facilement aux endroits que vous souhaitez visiter.

    Les tours organisés : de nombreuses agences proposent des trajets en car vers les lieux touristiques de la ville. C’est beaucoup plus cher que le bus, mais un peu moins que le taxi. Et vous pourrez en profiter pour rencontrer d’autres backpackers si vous êtes un voyageur solo.

    photo arrêt de bus quito

    Cafés, bars et restaurants

    • Le Café Pacari sur la grande place principale ;
    • Le Coffee Romance, un petit resto sympa à Sang Blas ;
    • Le Sereno Moreno pour boire une bière locale et danser ;
    • La Ronda, le quartier des bars et restaurants ;
    • Le Literato, un salon de thé tenu par une propriétaire amatrice de Jazz ;
    • Le Café Arte Guapulo qui sert les meilleurs canelazo avec une superbe vue en prime ;
    • Le bar La voe pour danser la salsa et la bacchiata.
     
    Certains de ces lieux m’ont été recommandés par des expatriés français sur le groupe Les Français en Équateur. Un groupe au top si vous avez des questions lors de votre voyage.
    quito bar la voe salsa

    Que faire à Quito ?

    Le centre historique de Quito ​

    Le centre historique de Quito mérite que vous vous y attardiez une bonne journée. Vous pourrez vous promener dans la vieille ville aux rues pavées et escarpées, observer les bâtiments architecturaux, admirer les églises et visiter l’un ou l’autre musée.

    Pour découvrir Quito avec un local, optez pour le Free Walking Tour de Secret Garden.

    Vous découvrirez l’histoire de la ville, danserez la salsa sur les toits de Quito, goûterez quelques spécialités locales, irez voir un chaman et discuterez de la situation actuelle du pays. Un tour passionnant qui se paie au pourboire : vous donnez le montant que vous souhaitez au guide. Le tour dure 3h, je vous conseille donc de donner minimum entre 5 et 10 dollars si la visite vous a plu.

    Vous voulez découvrir Quito depuis les toits, mais vous n’avez pas envie de faire le Free Walking Tour ? Vous pouvez vous rendre sur une des structures les plus hautes de Quito : la basilique du Vœu national.

    Le marché artisanal

    Si vous n’avez pas le temps de vous rendre à Otavalo pour son célèbre marché artisanal, ne vous inquiétez pas, il y en a un dans la capitale ! C’est le marché La Mariscal de Quito. Vous pourrez apprécier le meilleur de l’artisanat andin : pulls en alpagas, chaussettes, écharpes, ponchos, panamas et autres vêtements autochtones. Vous trouverez très certainement de chouettes souvenirs ou cadeaux parmi les nombreuses étales colorées du marché. Je vous conseille de négocier un peu les prix parce que les Équatoriens ont tendance à les gonfler pour les touristes. Sans exagérer, évidemment, car si vous demandez trop peu, ils vous demanderont gentiment d’aller voir ailleurs.

    marché artisanal de quito équateur

    Les parcs

    Vous cherchez un peu de verdure à Quito ? Et si vous alliez découvrir les merveilleux parcs de la ville ?

    Le plus connu est le Parque Metropolitano de Quito, qui est idéal pour se relaxer et prendre un bon bol d’air frais.

    Si vous êtes près de San Blas, allez faire un tour au Parque Itchimbia, qui offre une vue imprenable sur la ville. Je n’y suis personnellement pas allée, mais apparemment, le restaurant Coffee Romance qui se situe près du parc est top pour manger un bout !

    La Mitad del Mundo

    La Mitad del Mundo se situe à environ une heure de Quito, mais le trajet en vaut largement la peine ! Imaginez-vous marcher sur la ligne imaginaire qui divise le monde en deux hémisphères. Vous allez passer une super journée et reviendrez avec plein de chouettes photos !

    Voici quelques idées de photos à prendre ici :

    • un boomrang où vous sautez d’un côté à l’autre de la ligne ;
    • une photo rigolote ;
    • une photo où vous essayez de tenir en équilibre sur la ligne (apparemment c’est plus difficile que partout ailleurs) ;
    • une photo de couple : chaque amoureux est d’un côté de la ligne et vous vous tenez la main ou vous faites un bisou ;
    • une photo de perspective où vous essayez de tenir le globe au-dessus du bâtiment principal du site ;
    • une photo en file indienne avec vos amis.

    Si vous découvrez ce site sans tour organisé, je vous conseille cet article : Comment aller à la Mitad del Mundo par vos propres moyens ?

    centre du monde

    El teleferico

    El Teleferico est une des excursions incontournables à faire à Quito. Il s’agit d’un téléphérique qui vous emmène sur les hauteurs de la ville. Arrivé au sommet, vous pourrez faire un trek, voir une jolie chapelle, faire de la balançoire avec vue sur la ville (si ce n’est pas trop nuageux, évidemment) ou déguster un café à l’intérieur pour vous réchauffer.

    La balançoire est gratuite et il n’y a pas beaucoup de file !

    Je vous conseille de bien vous couvrir, car il fait froid là-haut ! Et si possible, faites cette excursion en matinée. En effet, les nuages montent vite et vous risquez de vous retrouver avec la superbe vue de la photo ci-dessous (lol).

    aue faire en equateur

    Les volcans à proximité de Quito

    Cotopaxi

    Cotopaxi est le plus haut volcan actif du pays et s’élève à une altitude de 5 897 m. Ce volcan de la Cordillère Orientale se situe entre Quito et Latacunga et est accessible depuis les deux villes. Si vous souhaitez faire un trek sur Cotopaxi, c’est possible ! Différentes options s’offrent à vous. Je vous les détaille dans cet article. Si vous ne souhaitez pas faire l’ascension, mais simplement voir le sommet enneigé de ce superbe Géant des Andes, c’est tout aussi faisable ! Il vous suffira de loger dans l’un des nombreux hôtels du parc national.

    Quilotoa

    Le deuxième volcan qui plaira aux amateurs de randonnées est Quilotoa ! Ici, vous pourrez faire un trek de trois jours autour du cratère d’eau émeraude.

    Si cette randonnée de 3 jours ne vous enchante pas, ne vous inquiétez pas : vous pouvez simplement descendre jusqu’au lac et faire un tour en kayak. La marche dure une heure, mais vaut largement ce petit effort !

    Pour vous rendre à Quilotoa de Quito, vous pouvez prendre le train pour quelques euros ou opter pour un tour organisé.

    une journée à quilotoa

    J’espère vous avoir fait découvrir cette ville incroyable où se mêle patrimoine colonial et culture indigène. N’hésitez pas à consulter mes autres articles sur l’Équateur pour plus de bons plans voyage.

    Itinéraire d’un mois en Équateur : bilan et lieux incontournables

     

  • visiter tikal au guatemala

    Tikal, Guatemala : infos pratiques pour voyageurs

    La découverte de Tikal fut un moment fort de mon voyage au Guatemala. Cette cité maya située en plein cœur de la jungle est un endroit incroyable, chargé d’histoire. Vous pourrez vous promener dans ce parc national luxuriant pendant de longues heures, à admirer les pyramides, les temples, la faune et la flore. Dans cet article, je vous donne toutes les informations pratiques pour découvrir Tikal et ses vestiges. Comment se rendre à Tikal depuis Flores ? Faut-il un guide ? Combien coûte la visite ? Et bien plus encore, bonne lecture !

  • Comment aller de Quilotoa à Cotopaxi ?

    Lors de mon voyage en Équateur, je voulais passer une nuit à Quilotoa et une nuit à Cotopaxi avant de me diriger vers Banos. C’était une galère sans nom, parce que je ne trouvais pas d’informations sur internet pour faire le trajet entre ces deux volcans. Heureusement, les locaux m’ont aidée et j’ai pu me débrouiller pour aller de Quilotoa à Cotopaxi. Je vous partage deux options : le bus et la jeep. En fin d’article, je vous partage une infographie du trajet en transports en commun pour simplifier mes explications.

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    Apprendre l’espagnol au Guatemala : mon expérience détaillée

    Dans ce nouvel article, je vais partager avec vous mon expérience et mes conseils pour apprendre l’espagnol au Guatemala. Quand je suis arrivée dans ce superbe pays d’Amérique centrale, mon espagnol était clairement approximatif. Mon niveau s’arrêtait aux phrases de survie, comme : « Dos burritos sin carne for favor. » Utile, mais pas suffisant pour communiquer avec les locaux, surtout que peu de Latinos parlent anglais. Je me suis alors renseignée pour prendre des cours d’espagnol au Guatemela afin d’apprendre un minimum de vocabulaire et d’acquérir les bases en grammaire. Je suis partie étudier une semaine dans une école de langue au lac Atitlan, plus précisément à San Pedro. Même si je ne suis pas devenue parfaitement bilingue après ça, j’ai quand même fait de nets progrès. Cela m’a permis de mieux profiter de la suite de mon séjour en Amérique latine et de pouvoir papoter avec les locaux. Je réponds à toutes les questions les plus fréquemment posées sur ce sujet !

  • voyager seul

    Voyager seule en Thaïlande : retour d’expérience

    L’année passée, j’ai eu l’occasion de voyager seule en Thaïlande. J’ai visité Bangkok, Ayutthaya, Chiang Mai, Chiang Dap et Pai. Ce voyage en solo était incroyable ! Aujourd’hui, je souhaite vous donner toutes les informations pour que vous puissiez vous aussi partir seule au pays du sourire. Dans quel contexte suis-je partie en Thaïlande ? Pourquoi choisir ce pays quand on est une femme ? Que mettre dans votre sac à dos ? Quel budget prévoir ? Je vous donne toutes les informations que j’aurais aimé avoir quand je préparais mon séjour. Je vous raconte aussi 3 anecdotes qui me sont arrivées pendant ce voyage. Bonne lecture !

  • apprendre voyage

    Backpackeuses : anecdotes de 4 filles sur la route

    Le backpacking, c’est des moments de rire et de joies, des aventures insolites, mais aussi des galères ou des coups de blues. Une chose est sûre : le voyage en sac à dos laisse des souvenirs inoubliables. Aujourd’hui, j’ai invité 4 backpackeuses pour qu’elles nous partagent leurs meilleures anecdotes de voyage, celles qu’elles raconteront peut-être à leurs petits-enfants. En tant que backpackeuse, je me suis pas mal retrouvée dans certaines de leurs péripéties. J’espère que vous prendrez autant que plaisir que moi à lire leurs témoignages. Enjoy !

  • logement et hébergement pour voyageurs solo

    Comment se loger en voyage solo ?

    Il existe des tonnes de possibilités pour se loger en voyage : camping, hôtel, auberge de jeunesse, Airbnb, location d’appartement, etc. Mais tous ces types de logements ne sont pas adaptés au voyage solo. Quand on part seul, on ne peut pas toujours se payer le luxe d’une chambre d’hôtel, qui serait revenue bien moins chère à deux. On a aussi et surtout envie de faire des rencontres avec d’autres voyageurs ou avec des locaux. Alors aujourd’hui, je vais vous donner 5 idées pour se loger en voyage solo. C’est parti !

    Les auberges de jeunesse

    Les auberges de jeunesse, c’est le must pour les backpackers et les voyageurs solo qui veulent se loger pour pas cher tout en s’assurant un certain confort. Le concept est simple : il s’agit d’un hébergement avec des dortoirs (de 4 à 16 personnes) et des pièces communes (cuisine, salle de jeux, salles de bain, bar, laverie, etc.)

    Les avantages

    • Économiques : 5 à 25 euros par nuit et par personne en moyenne ;
    • Rencontres avec d’autres backpackers qui voyagent en solo ou en groupe ;
    • Activités et sorties organisées ;
    • Généralement bien situées dans les quartiers touristiques et agréables ;
    • Souvent ouvertes h24 (vous pouvez généralement débarquer en pleine nuit, on vous ouvrira, même si vous n’avez pas réservé. Attention certaines auberges de jeunesse ont un couvre feu) ;
    • Confort : les auberges de jeunesse d’aujourd’hui ne sont plus les lieux « crados » que l’on s’imagine parfois. Il y a le WiFi, des sanitaires propres et parfois même des piscines et des salles de jeux. Évidemment, il faut bien choisir son auberge de jeunesse et bien lire les avis sur Booking.

    Les inconvénients

    • Il n’y a pas de baignoire (bah quoi, pour certains, c’est important) ;
    • On a moins d’intimité : personnellement, il y a des moments où j’ai besoin d’être seule, et c’est assez compliqué en auberge de jeunesse. Tout le monde est super sympa et sociable ;
    • Risque de punaises de lit (encore une fois, lisez les avis sur Booking ET vérifiez votre lit avant de vous coucher).

    À savoir

    Vous pouvez réserver votre auberge de jeunesse sur Booking ou vous rendre directement à l’hostel et demander s’il leur reste un lit. Pas besoin de réserver mille ans à l’avance. Généralement, quand je voyage en saison basse, je ne réserve pas mon logement. En revanche, si je voyage en saison haute et que je veux être sûre d’avoir une belle auberge de jeunesse pour pas trop cher, je m’y prends deux ou trois jours à l’avance.

    Comment faire des rencontres en auberge de jeunesse ?

    hébergement à l'étranger

    Couchsurfing

    Couchsurfing est une plateforme qui rassemble des voyageurs et des hôtes locaux du monde entier. Quand vous êtes en voyage à l’étranger, vous pouvez envoyer un message via ce site internet à plusieurs locaux pour leur demander de vous héberger chez eux gratuitement. Le principe de Couchsurfing est de créer de l’échange entre les différentes cultures. Pour remercier vos hôtes, vous pouvez leur proposer de cuisiner pour eux, de faire la vaisselle, de leur donner un cours de guitare ou de yoga… C’est à vous de voir. En tout cas, je trouve que le Couchsurfing est une très belle solution pour se loger en voyage solo.

    Les avantages

    • Logement gratuit ;
    • Rencontre avec des locaux ;
    • Découverte d’une autre culture de manière plus « intimiste » ;
    • Développement de votre capacité à faire confiance à l’autre.

    Les inconvénients

    • Confort relatif (vous pouvez avoir une super chambre rien que pour vous ou dormir sur un clic-clac en plein milieu du salon) ;
    • Hébergement à court terme (généralement on reste 2-3 jours chez un hôte) ;
    • Il faut s’adapter à l’horaire de son hôte pour l’heure d’arrivée et le départ (surtout si votre hôte vous héberge alors qu’il travaille le lendemain).

    À savoir

    Le Couchsurfing n’est pas un moyen de profiter de l’autre pour avoir un logement gratuit. Allez-y pour les bonnes raisons et faites preuve de politesse.

    Si vous vous posez des questions liées à la sécurité sur Couchsurfing, vous pouvez lire cet article : Couchsurfing : bonne ou mauvaise idée ?

    couchsurfing, bonne ou mauvaise idée ?

    Workaway

    Workaway est un site web en anglais qui propose des missions de volontariat partout dans le monde. Le principe est simple : vous travaillez quelques heures par jour en échange du logement et de la nourriture. Vous pouvez faire un Workaway dans une famille, dans une ONG, dans une ferme, dans une auberge de jeunesse, dans un refuge pour chiens, etc. Les possibilités sont multiples ! Il y en a pour tous les goûts. C’est un super moyen de se loger gratuitement en voyage, d’apprendre de nouvelles compétences et de faire de belles rencontres avec des locaux ou d’autres backpackers.

    Les avantages

    • Logement gratuit (en échange de quelques heures de travail) ;
    • Apprentissage de nouvelles compétences (jardinage, peinture, service, cuisine, construction, soins animaliers, etc.) ;
    • Rencontres et possibilité de tisser de véritables liens d’amitié ;
    • Il y a un « cadre » au cas où vous auriez des appréhensions par rapport au fait de voyager seul.

    Les inconvénients

    • Il faut rester minimum 2 semaines (en règle générale) ;
    • Il faut travailler (bah oui ! ) ;
    • Vous pouvez tomber sur un « profiteur », un hôte qui essaie de vous faire travailler plus que nécessaire.

    À savoir

    Je conseille tout particulièrement Workaway pour un premier voyage solo. L’inscription au site coûte 40 dollars pour 1 an. Il existe une alternative moins chère qui s’appelle HelpX.

    Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez lire cet article : Avis sur Workaway : mes plus belles expériences de voyage

    workaway en voyage

    Airbnb

    Airbnb est un système qui vous permet de trouver un hébergement directement chez un particulier. Vous pourrez louer une chambre chez un hôte local, et parfois bénéficier d’un bon petit déjeuner local. Ce n’est personnellement pas mon type d’hébergement favori pour me loger en voyage solo, mais dans certaines situations, ça peut être utile ! Par exemple, quand j’ai voyagé dans l’Utah, j’étais à Provo (autrement dit, au milieu de nulle part), et il n’y avait pas d’auberge de jeunesse et les chambres d’hôtel étaient très chères. En m’y prenant assez à l’avance, j’ai pu trouver un Airbnb à un prix raisonnable (20 euros par nuit de mémoire).

    Les avantages

    • Il y a des chambres Airbnb un peu partout dans le monde, et pas seulement dans les endroits touristiques ;
    • Il y en a pour tous les prix ;
    • On s’y sent bien et en sécurité ;
    • On a accès à une cuisine, à une salle de bain et au confort d’une vraie maison ;
    • On s’y sent un peu comme chez soi.

    Les inconvénients

    • Souvent plus cher qu’un dortoir ;
    • Difficile de faire des rencontres.
    se loger pas cher en voyage

    Les trains et les bus de nuit pour se loger en voyage solo

    Même si à la base le train est plus un moyen de transport qu’un type d’hébergement à proprement parler, j’ai souvent dormi dans des trains de nuit pendant mes voyages solo. Je voulais donc vous en parler brièvement. En voyage, si vous parcourez de longues distances, vous serez certainement amenés à prendre des trains ou des bus de nuit. Cette solution peut vous permettre de faire de petites économies et de ne pas perdre une journée dans les transports. 

    Les avantages

    • Économie d’une nuit en auberge de jeunesse ;
    • Vous ne perdez pas du temps pendant votre voyage.

    Les inconvénients

    • Manque de confort (ça peut passer en couchette, mais si vous avez un siège assis, bonne chance – et oui, je l’ai déjà fait en Thaïlande) ;
    •  Il n’y a pas toujours de toilettes (ou papier toilette) et vous pouvez oublier votre douche du soir ;
    •  Il fait souvent froid ;
    • La sécurité : faites attention à vos affaires.
    ouibus Bruxelles-Londres

    Se loger en voyage est devenu assez facile grâce à Internet et aux nombreuses applications accessibles. Je sais que ça peut être inquiétant quand on voyage seul, mais vous verrez, une fois à l’étranger, tout se mettra facilement en place ! 🙂

    Vous allez faire votre premier voyage solo ? Ces articles vous seront certainement utiles :

    Où voyager seul ? 5 idées pour se lancer

    Voyageur solo : quelles sont ses qualités ?

    Sac à dos du backpacker : choix du sac, check-list et rangement

    Et si vous avez des questions concernant votre voyage, vous pouvez me joindre sur Instagram.

  • backpackeuse sac à dos

    Sac à dos de backpacker : choix du sac, checklist et rangement

    La question du sac à dos est très certainement celle qui revient le plus souvent quand on parle de voyage sur le long terme ou d’un tour du monde. Et c’est normal, quand on a voyagé toute sa vie avec une valise, il est difficile de s’imaginer faire rentrer toutes ses affaires dans un backpack. Et encore plus dans un sac à dos minimaliste qui passe en cabine ! Mais pour avoir vécu la liberté qu’offrait un sac à dos léger, je vous assure que ça vaut la peine d’essayer. Dans cet article, je vous explique ce que je mets dans mon sac à dos de backpacker.

    Quelle est mon expérience de backpacker ?

    Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je souhaite vous expliquer mon expérience de voyage en sac à dos. À 22 ans, après mon master en traduction anglais/chinois, je suis partie seule aux USA et en Asie pendant 6 mois. Ce voyage m’a permis de découvrir le monde du backpacking, des auberges de jeunesse et du voyage solo. J’ai adoré cette liberté de pouvoir faire et défaire mon sac à dos tous les jours et de pouvoir courir après un bus sans risquer de casser les roulettes de ma valise. J’ai d’ailleurs réitéré l’expérience en partant en Amérique latine pendant 4 mois l’année passée. Et je ne compte pas m’arrêter !

    Lors de mon premier voyage solo, je suis partie avec un sac de 12 kg. Je vous avoue que j’avais pris beaucoup trop de choses qui se sont avérées inutiles : un sac de couchage, à sac à viande (une sorte de drap de lit), une trousse à pharmacie ultra complète, mon matériel de peinture (hum), et j’en passe. Lors de mon deuxième voyage en Amérique latine, j’ai pu alléger mon sac et passer à 10 kg (whoup whoup ! ), mais j’avais toujours trop de choses. Pour mon prochain voyage, je vais essayer de tout mettre dans un sac de 8 kg.

    Quel sac à dos choisir pour faire du backpacking ?

    Je n’ai testé qu’un seul sac à dos : le Escape 50 L de Décathlon, et il me convient parfaitement.  Je vous le recommande pour votre premier voyage long terme ou tour du monde.

    Avantages

    • Ce sac à dos de backpacker s’ouvre comme une valise. On a donc une vue d’ensemble sur l’intérieur du sac. C’est super pratique, parce qu’en auberge de jeunesse, on n’a pas toujours beaucoup d’espace pour tout sortir du sac.
    • Il rentre en cabine. La partie supérieure du sac se détache et se transforme en petit sac à bandoulière. Personnellement, j’enlève la partie supérieure pour faire passer mon sac en cabine dans l’avion et éviter de payer la soute. Quand j’arrive à destination, je rattache la partie pour gagner plus d’espace et avoir facilement accès à mes essentiels sans ouvrir tout le sac à dos.
    • Le rapport qualité prix est excellent. J’ai voyagé plus de 10 mois en tout avec ce sac à dos et il est toujours en très bon état.
    • Il contient de nombreuses poches intérieures, ce qui est très utile pour trier ses affaires et les retrouver facilement.
    • Le sac à dos se règle facilement avec des sangles, des bretelles et une ceinture abdominale. D’ailleurs, cette ceinture abdominale permet d’équilibrer le poids du sac sur vos hanches afin de ne pas vous faire mal au dos.

    Inconvénients

    • Beaucoup de backpackers français et belges ont ce même sac à dos Décathlon. Je vous conseille d’accrocher un grigri ou de coudre des blasons pour être sûr de ne pas confondre votre sac à dos avec celui d’un autre voyageur.
    • Hum… J’ai beau réfléchir, je ne vois pas d’autre inconvénient…

    Pourquoi partir avec un sac à dos minimaliste ?

    • Mettre son sac à dos en cabine et éviter de perdre du temps à l’aéroport ;
    • Gagner du temps dans les auberges de jeunesse ;
    • Ne pas vous casser le dos avec un sac trop lourd ;
    • Apprendre qu’on n’a pas besoin de beaucoup pour être heureux.

    Que mettre dans son sac à dos de backpacker ? Check-list

    Cette liste ne comprend que les essentiels pour partir ultra-léger en voyage sac à dos. Je pars du principe que s’il me manque quelque chose, je pourrai toujours l’acheter sur place.

    Administratif

    • Passeport ;
    • Permis de conduire international ;
    • Carte d’identité ;
    • Carte de banque Prepaid + N26 (je conseille 2 cartes, au cas où vous en perdez une) ;
    • Carte de mon assurance.

    Je garde également une copie de tous mes documents administratifs (ex : tout ce qui concerne mes billets d’avion et mon assurance) dans un drive pour y avoir accès depuis mon téléphone ou mon ordinateur.

    Vêtements

    • 2 blouses à longues manches ;
    • 3 T-shirts ;
    • 1 pull chaud ;
    • 1 pantalon de jogging/ un legging ;
    • 1 paire de jeans bleu ou noir ;
    • 1 short en jeans bleu ou noir ;
    • 1 short en toile ;
    • 1 pyjama ;
    • 1 k-way ;
    • 2 maillots/bikinis ;
    • Des sous-vêtements pour une semaine ;
    • Des chaussettes pour une semaine.

    Chaussures

    • 1 paire de tongs ;
    • 1 paire de baskets.

    Je sais, deux paires de chaussures, ce n’est pas beaucoup, mais ça prend beaucoup de place et c’est lourd. Je vous conseille donc d’avoir maximum trois paires avec vous.

    Les tongs, c’est un indispensable pour marcher dans l’auberge de jeunesse, pour prendre sa douche ou aller à la plage.

    Pour les baskets, j’ai choisi des VGTL. Ce sont des petites baskets blanches véganes super mignonnes qui se portent bien en ville, mais avec lesquelles je sais également faire des treks. Je les ai d’ailleurs utilisées pour l’ascension du volcan Acatenango au Guatemala !

    Trousse de toilette

      • Brosse à dent + dentifrice ;
      • Shampoing solide ;
      • Petit pot de bicarbonate de soude (ça vous servira de déo et de savon) ;
      • Crème solaire ;
      • Lentilles de contact + un petit bidon de produit adapté ;
      • Mascara + rouge à lèvre ;
      • Crème hydratante ;
      • Brosse à cheveux.

    Pour que votre sac à dos rentre en cabine, privilégiez les produits solides. Je pense notamment au shampoing et au dentifrice. Croyez-le ou non, vous n’aurez pas besoin de savon et de déodorant si vous prenez un peu de bicarbonate de soude. En plus, vous ferez de belles économies !

    Spécial meufs : en ce qui concerne les protections hygiéniques, je prends des serviettes lavables ou des culottes de règles. C’est le plus facile pour ne pas faire de déchet et ça se lave facilement dans la douche. En ce qui concerne la cup, je sais que certaines meufs font bouillir de l’eau dans la théière, et lavent la cup dans un récipient qu’elles ont avec elles et qui est dédié à ça. Un peu trop d’organisation pour moi…

    Pharmacie

    • Anti-moustique ;
    • Crème pour soigner les piqures de moustique ;
    • Quelques sparadraps ;
    • Antidouleurs (dafalgans pour les belges) ;
    • Contraception.

    Lors de mon premier voyage en backpack, j’ai pris beaucoup trop de médicaments. J’étais prête à presque toutes les éventualités. Et ben, les seules fois où j’ai été malade, je n’avais pas les médicaments dont j’avais besoin. Je vous conseille donc de prendre le strict minimum.

    Conseils pour une pharmacie de voyage naturelle, ultra-minimaliste, complète :

     

      • Gel d’Aloé Véra : vous pouvez l’utiliser comme crème hydratante pour le visage et le corps, mais également  sur vos cheveux, mélangé à votre shampoing. Il sert également de crème apaisante sur les piqures de moustique et les coups de soleil. C’est aussi un excellent cicatrisant à appliquer sur vos piqures d’insectes, les coupures et les plaies.
      • Huiles essentielles de citronelle et de lavande : mélangées à l’Aloe Vera, ces huiles sont d’excellents cicatrisants et répulsifs à insectes et poux.

    Vous pouvez remplacer vos crèmes hydratantes, vos produits cicatrisants et vos répulsifs par ces trois produits naturels qui ne prennent pas de place.

     

    Accessoires

    • Serviette microfibre ;
    • Gourde d’eau filtrante ;
    • Cadenas ;
    • Pochette secrète ;
    • Carnet et un stylo
    • 2 tote bags pour le linge sale et la plage ;
    • 1 corde à linge tressée pour mettre à sécher son linge de partout ;
    • 1 savon de Marseille et 1 savon anti-taches pour éviter de payer la lessive ;
    • 1 mini sac/sac banane de couleur neutre pour les soirées et autres sorties ;
    • 1 sac à dos de taille moyenne pour les randonnées ;
    • 1 tupperware et des couverts solides pour éviter de faire des déchets en voyage.

    Je vous détaille l’utilité des 4 premiers objets dans cet article sur les accessoires indispensables à avoir dans son sac à dos de backpacker.

    Électronique

      • Téléphone (qui me sert d’appareil photo) + chargeur ;
      • Ordinateur + chargeur ;
      • Liseuse ;
      • Batterie externe pour votre téléphone OU MIEUX, une batterie solaire, idéale pour charger son téléphone même quand on n’a pas d’électricité ;
      • Des écouteurs ;
      • Un vieux téléphone (si je pars dans un pays un peu plus dangereux).

    Lors de mes précédents voyage en backpack, j’ai fait l’erreur de mettre beaucoup trop de matériel électronique dans mon sac à dos. C’est d’autant plus embêtant car ce matériel coûte cher et on ne peut pas s’en débarrasser facilement s’il s’avère inutile.

    À la place de prendre un disque dur, je vous conseille de stocker vos photos sur un Drive en ligne. Personnellement, j’avais installé Google Photos sur mon GSM pour avoir une sauvegarde automatique de toutes mes photos de voyage.

    Les hors catégories

    Comment ranger son sac à dos de voyage ?

    Je vous conseille d’acheter des pochettes de rangement pour trier vos affaires et vous y retrouver plus facilement.

    Dans ma première pochette, je range tous mes vêtements ;

    Dans ma deuxième pochette, je mets le contenu de ma trousse de toilette et de ma pharmacie.

    Dans la troisième pochette, je mets mes sous-vêtements, mes chaussettes et mes maillots.

    Ensuite, mon sac à dos une grosse poche où je mets tout mon matériel électronique.

    J’ai également mon tote bag pour ranger mes vêtements sales, le temps de trouver une laverie.

     

    sac-à-dos-backpack

    Faire passer son backpack en sac cabine, mes astuces

    N’oubliez pas, vous ne pouvez pas avoir d’objets coupants ou liquides dans votre sac à dos si vous voulez le mettre en cabine. Je vous conseille d’opter pour des petits formats ou des produits solides.

    Ne prenez pas d’objets coupants : coupe ongles, ciseaux, pince à épiler. Vous pourrez acheter tout ça sur place pour pas bien cher.

    J’espère avoir répondu à toutes vos questions et que vous pourrez avoir un sac à dos de backpacker pas trop lourd et chargé. Si vous cherchez d’autres conseils sur le voyage solo et le backpacking, tous les articles sont listés sur le plan de mon blog voyage.

    J’ai également des stories à la une sur Instagram où je montre en vidéo mon sac à dos de voyage pour l’Amérique latine. N’hésitez pas à aller y jeter un coup d’oeil !